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Le terme "biodiversité" désigne la diversité de la vie, la diversité des espèces (animaux, plantes, champignons, micro-organismes) et la diversité génétique, c'est-à-dire la différence entre les individus d'une même espèce. 

En se basant sur la Convention des Nations Unies sur la protection de la diversité biologique, également signée par la Suisse, le Conseil fédéral a adopté en 2017 le "Plan d'action biodiversité", qui comprend différentes mesures ainsi que des projets pilotes dans sa première phase de mise en œuvre 2017-2023. Jusqu'à présent, selon les données de la Confédération, environ 13,4 % de la surface en Suisse sert à la protection de la biodiversité. Lors de la conférence sur la biodiversité qui s'est tenue à Montréal fin 2022, la communauté internationale a décidé que 30 % des surfaces terrestres et marines de la planète devaient être protégées d'ici 2030 afin d'enrayer le déclin de la biodiversité (appelé "extinction des espèces"). 

La Suisse s'est également engagée en faveur de "30 by 30". Actuellement, la Confédération demande aux cantons d'établir une liste de surfaces qui pourraient être comptées comme zones protégées dans le cadre de "30 by 30".

Selon la loi fédérale sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger (lex Koller), il est interdit aux étrangères et étrangers qui ne sont pas domiciliés en Suisse d’acheter des immeubles résidentiels dans notre pays. Les biens immobiliers commerciaux, tels que les hôtels, peuvent être acquis par toute personne, qu’elle soit domiciliée ou non en Suisse. Toutefois, cette disposition ne s’applique pas aux logements du personnel des établissements d’hébergement s’ils ne sont pas considérés comme faisant partie d’un établissement.

La loi sur l’aménagement du territoire reconnaît le principe de séparation entre les terrains à bâtir et ceux non constructibles. Un grand nombre d’infrastructures touristiques, telles que les remontées mécaniques ou les hôtels de montagne construits selon l’ancien droit, sont situées dans des zones non constructibles, ne peuvent pas être déplacées et font partie de la chaîne de création de valeur touristique. Pour que ces infrastructures puissent se développer, des dérogations doivent être prévues pour le tourisme.